Comédienne et maman...

Super contente de savoir que tout va bien. Toute mimi la petite Ambre.
Bises à vous trois

Oh oui, elle est trop mignonne !!! Cà donne vraiment envie !
Pleins de bisous à toute la famille.

Elle est magnifique

Elle est super super belle. Et evidement c'est une fille forte. Bon chance petite Ambre si forte et si belle.

Comment vont les jeunes parents et la petite fée?
Bisous
Val

Alors, tout va bien, bébé et maman ???

Ben oui, On ne t'entends plus Amandine, tu dois être débordée avec ta jolie petite fille !
Bises à toute les deux

Suzanne

Non, mais là, Amandine en est au cours de diction !!!!!
C'est pas le tout de dire "môman", faut que le 15ème rang t'entende....

Coucou à vous tous !!

me revoilà donc, enfin en pleine forme, après ces deux-trois mois d'absence : il me fallait au moins ça pour me remettre de toutes ces émotions !!

Je vous avais promis un petit récit du "scénario" de mon accouchement, alors maintenant que la petite est entre les bras de ses grands parents et que je ne tombe plus de fatigue, je peux enfin vous livrer toute l'histoire (Bonne lecture !) :

L'accouchement

C'est donc le vendredi 25 avril, le lendemain de nos échanges de ce post sur le thème "mais quand va-t-elle donc arriver ??", que tout s'est passé.. Et ce fut un accouchement "éclair" !
La veille au soir on avait bossé sur les faire-part jusque 3 heures de matin, donc le lendemain, grasse matinée...
Vers 10h j'ai quand même ouvert au facteur pour signer un recommandé, avant de me recoucher.. mon chéri m'a alors fait remarquer que mon gros bidon était vraiment très dur : la "fin" approchait.... à 11h30, je me relève précipitamment pour aller aux toilettes car je sens que je suis sur le point de perdre les eaux : eh oui, c'était bien ça !!

Il fallait donc que je me prépare à aller à la maternité, mais je ne me sentais pas trop pressée (on nous avait dit d'arriver "dans les 2heures" en cas de perte des eaux...), alors j'ai pris tranquillement un petit déjeuner puis une douche...
mais après la douche, ça s'est un peu corsé : je commençais à avoir de sérieuses contractions, au point que j'avais du mal à terminer de m'habiller...Il était 12h15 environ. j'ai alors dit à mon chéri qu'on n'avait plus le temps, qu'il fallait y aller...

Heureusement que mes valises étaient déjà prêtes et surtout que la maternité était tout près de la maison, car dans la voiture les contractions continuaient à s'intensifier.. Toutes les 4 ou 5 minutes, très fortes.... J'arrivais à gérer sans souci jusque là, mais je sentais qu'il était temps d'arriver à l'hopital..
Arrivée à l'entrée des urgences de la maternité (toute seule car on ne nous a pas laissé rentrer dans le parking !, mon chéri est parti chercher une place...) je me suis mise à sonner pour appeler les médecins qui ont mis 10-15 minutes à arriver (ça c'est normal, c'est la routine hospitalière)... Alors dans la salle d'attente je me mettais à 4 pattes pour souffler pendant chaque contraction, ma valise à côté de moi... les gens autour de moi avaient l'air impressionnés de l'urgence de la situation, moi j'étais encore très amusée au fond...

Puis on nous a fait entrer en "salle de travail" (mon chéri avait eu le temps de trouver une place de parking, ouf), et on m'a directement "branchée" pour savoir où j'en étais : déjà à 5 cm de dilatation (sur 10) !! la sage-femme est repartie alerter le service, ça allait aller vite...
On m'a proposé une péridurale, mais à ce stade j'ai refusé : certes les contractions étaient très fortes, mais j'arrivais à gérer avec la respiration, et je voulais bien continuer comme ça.. en revanche on a branché notre petite musique sur l'ordi en salle de travail pour détendre l'atmosphère...

Mais ce qui était moins facile, c'était tous ces "fils" auxquels j'étais déjà reliée : monitoring, perf, etc... qui m'empêchaient un peu de bouger et de gérer la douleur comme je le voulais... et puis surtout, ça allait très, très vite : trois quart d'heure plus tard, j'étais à 8 cm !! La sage-femme (ou infirmière), est partie prévenir qu'il fallait peut-être me transférer en salle d'accouchement.... Pendant ce temps, ça devenait dur pour moi : je commençais à "perdre pied" : en effet je m'étais préparée à gérer la douleur des contractions, mais je ne pensais pas que le corps serait malmené à ce point et je commençais à avoir de fortes nausées, envies de vomir, sensations d'affaiblissements et de fébrilité,.. qui me semblaient soudain beaucoup plus durs à gérer... je commençais à sortir des petits cris de plainte comme une petite fille, et je me suis dit que c'était peut-être le moment de demander la péri, car je ne maîtrisais plus la situation du tout...

On m'a donc changée de salle, et le temps de faire la péri mon col était déjà quasiment entièrement dilaté... mais on me l'a posée quand même étant donné le risque de césarienne qu'il y avait compte tenu de la présentation du bébé en siège (il vaut mieux avoir une péri en cas de césarienne d'urgence : ça évite d'être mis sous anesthésie générale)...
La péridurale m'a permis de retrouver un peu mes esprits, un peu de zen, et de me concentrer de nouveau sur bébé qui maintenant n'allait pas tarder à arriver.. je sentais que ça "poussait".. mais, problème : le bébé ne suivait pas...on me donnait des masques à oxygène pour aider le bébé à s'engager (je vous dis pas entre la péri et l'oxygène je commençais à être bien shootée), mais à chaque poussée le rythme cardiaque du bébé baissait...

On m'a transférée au bloc opératoire, et là le médecin accoucheur a décidé de procéder à une "césarienne d'urgence" étant donné que le bébé ne suivait pas : il ne fallait pas prendre de risque avec la présentation en siège et la cardiopathie du bébé...

Il était 15h30, quatre heures à peine après la perte des eaux...
Et là, c'est allé encore plus vite : les anesthésistes, pris de cours, m'ont augmenté en urgence les doses d'anesthésiant pour la césarienne (je ne sentais plus du tout le bas de mon corps ensuite), le médecin accoucheur m'a demandé comment je voulais appeller ma fille, on m'a mis un grand drap devant les yeux, je ne voyais rien d'autre que mon chéri qui me serrait la main, de mon côté, et j'ai senti qu'on trifouillait mon ventre assez violemment de l'autre coté du drap...
Au bout de quelques minutes, le médecin a déclaré : "voilà les fesses d'Ambre", puis, très vite : "Et voilà Ambre !"
Je n'en revenais pas: déjà ?? Ca me faisait bizarre de n'avoir rien senti...Il était 15h45 et ma fille était née...

On me l'a mise devant les yeux : elle était magnifique, toute calme, avec plein de cheveux et ses deux yeux ouverts comme de grosses billes noires : elle me regardait de son regard profond, et j'ai eu à cette minute un véritable coup de foudre... Elle était si belle ! plus encore que tout ce que j'aurais pu imaginer.. j'étais complétement transportée, tombée folle amoureuse....

Comme il fait froid dans le bloc et comme il fallait de suite vérifier son petit coeur, le papa, les larmes aux yeux, a dû partir emmener Ambre faire une échographie cardiaque, avant même que j'aie pu la toucher, et le temps qu'on me "recouse"....
Mais à ce moment-là j'étais tellement éblouie de l'avoir vue (et fatiguée aussi), que plus rien ne comptait d'autre...J'avais perdu complétement la notion du temps...

Mais comme ça traînait du côté de l'échographie, le papa est revenu un quart d'heure plus tard me l'apporter pour que je puisse un peu plus en profiter... J'ai pu l'avoir contre mon visage quelques minutes, lui dire bonjour et bienvenue... avant que les anesthésistes me reprennent les bras qu'il fallait que je garde allongés (pfff)

Puis ce fut un long temps d'attente pendant lequel j'étais complétement dans les nuages... Un des infirmiers me faisait la causette : une drôle de coïncidence faisait que sa femme s'appelait Amandine et sa fille Ambre, et, le soir même, il allait voir un spectacle au théâtre !...

On a fait rouler mon lit jusqu'à la salle de réveil... j'étais désormais à moitié endormie et deux gros boudins lourds gisaient dans mon lit : c'étaient mes jambes, que je ne sentais absolument plus... Une gentille infirmière souriante s'est occupée de moi pendant que j'attendais mon petit bébé : ça traînait du côté de l'échographie cardiaque, sans raison...

Et puis, soudain, j'ai vu le papa arriver avec Ambre dans les bras, semant une pédiatre qui le suivait avec un biberon (grrr), pour me la mettre sur le ventre et que la petite prenne le sein : et tout de suite, elle a trouvé mon sein et s'est mise à téter comme une gourmande (la pédiatre s'est retrouvée toute bête avec son biberon), après quoi nous avons échangé nos premiers vrais longs regards, le temps semblait dissipé...

Je suis restée 5 jours à la maternité.. j'étais très fatiguée par la césarienne, surtout que je souhaitais allaiter et garde mon bébé la nuit...
je n'avais pas le droit de manger ni de me lever pendant 24 heures, et c'était dur la nuit de se soulever pour prendre la petite et la nourrir...
Mais à part ces petites difficultés, tout allait à merveille : la petite n'avait aucun problème au coeur et grandissait bien, pour moi aussi tout cicatrisait bien, et puis c'était le bonheur quoi...
Il parait même que les médecins qui nous avaient suivis pendant la grossesse se sont appelés à ce moment-là pour se dire qu'ils s'étaient peut-être trompés sur la gravité du diagnostique prénatal finalement..

Retour à la maison et ce qui s'en suivit...

Je suis rentrée à la maison le 30 avril. Mon chéri m'avait préparé un merveilleux repas aux chandelles avec du foie gras, du caviar et tout ça... je retrouvais mon intimité, je faisais découvrir à Ambre sa maison, des amis sont venus la voir, de merveilleux moments qui ont duré 3 jours....

Et là, le cauchemar...Le samedi 03 mai, elle n'allait pas bien, tétait mal, semblait fatiguée, mal en point...Je m'inquiétais, mais mon entourage me disait qu'il s'agissait sûrement des "coliques" de bébés, que ça allait passer...J'ai donc passé une journée pas très rassurée mais sans vraiment comprendre....
Puis le soir, vers 22 heures, elle semblait avoir soudain très faim, elle qui avait très mal mangé toute la journée, mais elle m'a violemment mordue, avant de téter pendant 30 minutes d'une manière complétement essoufflée...Puis, ses essoufflements ont duré même après, elle devenait pâle, fraîche, on la voyait "partir", perdre le contact.. C'étaient de très petits signes tout ça, mais qui nous ont inquiétés, étant donné le gros suivi que j'avais eu pour ses problèmes de coeur pendant la grossesse... ce qui est terrible, c'est qu'on aurait tout aussi bien pu se dire qu'on la couchait et qu'on aviserait le lendemain après une bonne nuit de sommeil, mais nous l'aurions perdue..... Or quelque chose nous a dit qu'il fallait l'emmener aux urgences rapidement, même si c'était pour rien.. et heureusement, car tout était une question d'heures...

A minuit, nous arrivons aux Urgences de Trousseau, et là les infirmières et médecins s'alarment, la mettent directement sous perfusion, appellent un anesthésiste, les Samus.... elle était en train de faire sa "coarctation de l'aorte" (le resserrement de l'aorte, trop petite), annoncée pendant la grossesse... d'un côté, on était presque rassurés de savoir qu'il s'agit de ce dont on nous avait parlé pendant la grossesse, car on savait que c'était opérable, curable... mais d'un autre côté, on craque complétement de voir notre si petit bébé directement placé sous plein de tuyaux, masque à oxygène, médicaments... Les médecins nous ont fait même sortir de la salle en voyant qu'on n'allait pas bien ; puis ils nous ont annoncé qu'ils la transféraient à Necker et que pour cela ils allaient l'intuber (placer un tuyau dans sa bouche pour maintenir une respiration artificielle et une sonde gastrique).. Ca prend un peu de temps tout ça, on panique en salle d'attente ; puis comme on ne peut pas entrer dans le camion du Samu, on le devance avec la voiture.. On nous demande si elle a un doudou, quelque chose auquel elle tient, pour l'accompagner sur le trajet : la pauvre petite n'a que 8 jours, elle n'a même pas eu le temps de choisir un doudou !

Nous arrivons à Necker avant elle, et la voyons arriver dans une grosse cage en verre avec plein de tuyaux... le papa a une crise de larme....Puis on attend longuement dans une salle d'attente du service de réanimation néonatale...
Ce qu'il était en train de se passer pour elle pendant ce temps, c'était que son aorte se refermant, elle empêchait le sang d'irriguer les différents organes, et cela créait comme un choc dans son corps ( une "décompression" ou "défaillance multiviscerale" sont les termes exacts...) Il fallait intervenir très vite, heureusement qu'elle était entre les mains des médecins désormais...

Vers 5 heures du matin, une infirmière nous annonce que les médecins vont faire différents examens sur Ambre (prise de sang, electroencéphalogramme...) pour voir si le chox n'a aps été trop fort, et qu'on ne va pas pouvoir la voir pendant quelques heures... On nous conseille donc de rentrer nous coucher..; Ce que nous faisons, et, étrangement, nous parvenons à dormir, pendant 2 heures...

Mais à 7h, coup de fil terrible : c'est mon chéri qui décroche, je vois qu'il pâlit, il n'arrive plus à répondre que par des "oui" étranglés, je n'entends pas ce qui se dit.. Quand il raccroche il part dans une crise d'angoisse et n'arrive pas à me raconter ce qu'on lui a dit... C'est un moment terrible...
Je finis par savoir que les médecins annoncaient des mauvais résultats des examens concernant le foie et les reins d'Ambre, et qu'on attendait des résultats pour le cerveau.... On a l'impression de la perdre, on est nous-même perdus, en pleurs, un dimanche matin à 7h, personne autour de nous n'est au courant.. On se dit qu'il faut qu'on ait du soutien, sinon on ne va pas y arriver... on se demande qui appeler parmi nos amis, notre famille...et finalement on appelle nos parents : ils sont à 500km de nous, mais ce sont les seules personnes capables à ce moment-là de porter avec nous le gros poids qu'on a à leur transmettre....S'il y a bien des personnes précieuses dans ce genre de moments, ce sont les parents...

A peine recoivent-ils nos appels à l'aide, qu'ils montent dans un train pour venir nous soutenir : mes parents, le père et le frère de mon chéri.. Ils sont tous arrivés, l'un après l'autre, en milieu de journée.. et sont restés avec nous plusieurs jours, alors qu'ils n'avaient même pas le droit d'entrer dans le service pour voir la petite , juste pour nous soutenir pendant nos pauses, être à notre côté, attendre les résultats avec nous, nous préparer à manger pour qu'on ne se "néglige" pas trop...ce soutien était si important....

Nous avons revu Ambre dimanche 04 mai en fin de matinée : elle était encore intubée et perfusée, très endormie, mais quand elle nous a vus, elle a ouvert ses petits yeux pour nous regarder, et à serré nos doigts très forts dans ses petites mains....
A ce moment-là, nous avons compris que pour elle, il ne fallait pas se laisser abattre, mais au contraire retrouver l'énergie, l'optimisme, la confiance pour la soutenir et l'encourager dans cette épreuve, pour croire en elle, comme nous avions cru en elle pendant la grossesse déjà...

Heureusement, les diagnostics des médecins à 11h du matin étaient déjà bien meilleurs qu'à 7 h : ses reins s'étaient remis en marche, le bilan hépatique annonçait un foie qui fonctionnait bien, la petite se réveillait et semblait allait mieux... Elle se remettait vite, et c'était très bon signe !...

Elle est ensuite restée 4 jours en réanimation, puis quand son état s'était "stabilisé", elle a pu être opérée, le 09 mai...
Pendant 4 jours, elle souffrait beaucoup, car son aorte était maintenue ouverte à l'aide de médicaments qui la faisaient souffrir ; pour supporter la douleur, elle était perfusée avec de la morphine et d'autres sédatifs...

Trousseau est un hôpital PUBLIC génial.... (au vu de ton récit, on comprend bien l'importance de la qualité du service public qu'il faut continuer à défendre envers et contre tous !!!)

Ma mère y a travaillé toute sa vie dans cet hôpital et j'ai même, enfant, habité au dessus de l'horloge centrale....
J'ai joué avec les brancardiers et été hospitalisée pour mille petits soucis enfantins dans un paquet de ses services.....
Si elle est suivi là bas et que tu as besoin d'un p'tit coup de main, n'hésite pas.....

Bon, à part çà et bien, toutes mes félicitations.....

Que d'angoisses.....
Quand je dis que je ne veux pas d'enfant.....
Un dizième de ce que vous avez vécu et mon gros coeur à moi n'aurait pas supporté....

En tous cas, votre p'tite puce est splendide et vous vous êtes débrouillés comme des chefs.....

Un grand BRAVO à toute l'équipe médicale, à vous, à elle et à votre famille pour cette belle création commune !!!!

Embrasse là pour moi.....

Merci Livia !
J'ai dû interrompre mon récit hier soir car la puce pleurait, je suis allée lui donner à manger puis finalement je me suis endormie à côté d'elle, tout habillée...

Elle est née à Trousseau en effet, mais elle a finalement été suivie à Necker pour son problème de coeur, qui est aussi un excellent hôpital public avec de grands spécialistes.... Etant donné le coût de son hospitalisation, on est bienheureux d'être en France avec un tel service public, je vous le dis !! Depuis, on est assez engagés pour la défense des hôpitaux et des maternités (encore plus qu'avant quoi)....

Je vais terminer mon récit dans un autre message... c'est un peu long désolée, mais comme ça vous saurez toute l'histoire (et puis moi ça me fait du bien de tout remettre à plat et d'en parler au passé !! )

très émouvant ton récit, que d'épreuves pour de jeunes parents !!!

j'ai aussi vu plusieurs bébés intubés à necker lorsque mon beau-père avait été opéré lui aussi du coeur

Bon courage à vous 3

merci mariana !

Donc la petite Ambre est restée 4 jours en réanimation néonatale avant de se faire opérer, le 09 mai. C'était douloureux pour elle mais nous venions la voir tous les jours pour lui parler, lui faire plein de bisous, lui mettre de la musique, lui faire des massages...Nous restions du matin 10h au soir minuit (on ne pouvait pas y dormir).
Les infirmières de ce service étaient super aussi, très douces, prévenantes, attentives...Un jour elles nous ont même permis de la prendre dans les bras : une manoeuvre de 10 minutes pour laquelle elles devaient se mettre à deux, mais ça valait tellement le coup....

L'opération elle-même était délicate : il s'agissait d'écarter à nouveau l'aorte, en enlevant les tissus qui la bouchaient, sachant que l'aorte fait 6mm de diamètre à cet âge, et que l'opération ne devait pas durer plus de 18mm pour que ses autres organes ne manquent pas trop d'oxygène pendant le temps où la circulation du sang était bloquée...
A Necker c'est un grand chirurgien spécialiste qui l'a opérée, tout s'est super bien passé, et aujourd'hui sa cicatrice sous son bras ne se voit déjà presque plus !

Après l'opération elle a dû rester encore 11 jours hospitalisée, en chirurgie cardiaque. Elle aurait pu rester plus longtemps d'ailleurs, mais elle s'est très bien remise, très vite, en grande partie grâce à l'allaitement : comme elle refusait tout biberon que les infirmières voulaient lui donner, celles-ci m'ont très vite appelée pour que je vienne la nourrir moi-même, et les 5 derniers jours je suis même restée dormir avec elle pour pouvoir l'allaiter jour et nuit (les stocks de lait tiré ne suffisant plus). Je crois que ça lui a fait beaucoup de bien d'avoir sa maman auprès d'elle jour et nuit : on était tout le temps en train de câliner toutes les deux, et même les infirmières étaient attendries et la voyaient progresser chaque jour...

Epilogue

Elle est sortie le 20 mai, a été suivie très vite par le cardiopédiatre (le même qui avait décelé son problème de coeur pendant la grossesse, qui lui a donc en quelque sorte sauvé la vie !), ainsi que par la neuropédiatre (elle aussi rencontrée pendant la grossesse), qu'elle reverra d'ailleurs cette semaine ; et tout se passe bien, elle n'a plus aucun souci, grandit bien, mange bien, dort bien, sourit tout le temps, rit même depuis 2 semaines... une adorable poupée qui est bien loin du bébé maigrichon que nous avions récupéré à l'époque (et pourtant déjà si belle).

C'est un immense bonheur de l'avoir à nos côtés et de savoir qu'on n'a pas fait tout ce chemin pour rien.
Bien sûr ça n'a pas été facile de décompresser après tout ça, nous étions très fatigués (ce que les nuits hachées du 2e mois n'ont pas trop arrangé !) et avions besoin de prendre un peu de recul : d'où ces deux longs mois que nous nous sommes accordés pour partir, voir du pays, des amis, d'autres horizons.... et revenir en pleine forme et le moral reboosté !

Cette aventure nous aura vraiment rendus plus forts, confiants dans la vie, encore plus indifférents vis à vis des choses futiles pour lesquelles on court sans cesse dans notre société, mais recentrés sur l'essentiel : l'amour, la vie, la création, la liberté...

Et nous sommes également extrêmement reconnaissants et admiratifs du corps médical auquel nous avons eu affaire, grâce à qui Ambre a pu être sauvée : à quelques exceptions près, nous n'avons rencontré que des personnes très compétentes, patientes, attentives et attentionnées, et sans avoir jamais à stresser sur l'aspect financier ou matériel des conditions d'hospitalisation... alors vraiment : vive le service public hospitalier en France, il est d'une grande qualité et il a bien besoin d'être maintenu, protégé et soutenu ....

je pense que vous avez vécu des instants très douloureux et maintenant tout plein de bonheur avec votre fille
En tous cas, tu relates très bien
bisou

He be ! quelle aventure. Elle a eu des débuts mouvementés cette petite. Je suis heureux qu'elle s'en soit bien sortie.

Quelle épreuve ! bravo à tous les 3 !

plein de pensées à vous 3
tout particulièrement à ce ch'ti bout

merci à vous !!

elle est justement dans mes bras et regarde vos petites photos

Déjà une toque de cuisto sur la tête..... Décidément, à cet âge là, ça ne pense qu'à bouffer !!!.....

tu ne crois pas si bien dire !

Eh bien, quelle histoire! Que d'épreuves!
Tout est bien qui fini bien!!
Coucou Amandine, contente de voir que tout va bien pour vous 3.
Bises

Coucou Val !
Contente de te revoir ici !!

A la demande de Sue, voici d'autres clichés de la petite Ambre :







Comme vous voyez elle fait que d' se marrer.... elle se rattrape bien de son début de vie difficile moi je vous le dis !

Comme je le disais dans la mauvaise rubrique
C'est trop chouette un bébé, si on s'écoutait, on en ferait plein
Merci Amandine
Bises toute les deux !
Suzanne